124) L’offrande au Faune
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| "L'offrande au faune", illustration numérique, 2017, © Eric Itschert |
Une illustration numérique
Pour cette illustration numérique j'ai commencé par réaliser un portrait à l'aquarelle. Ensuite j'y ai ajouté une petite esquisse de faune à l'encre de chine et un dessin de deux garçons nus faisant une offrande à un faune-stèle. Les dessins ont étés numérisés et puis calibrés en un ensemble numérique cohérent. Enfin j'ai achevé l'illustration en collant le texte en sanskrit. Ce texte parle de la nécessité de faire des offrandes aux dévas (dieux dans l'hindouisme, le mot venant de div, resplendir).
Le jardin clos est grand et bien protégé. Contre un mur il y a une stèle à tête de faune. Deux garçons nus lui font une offrande.
« - Comment peux-tu dessiner des choses pareilles ? Tu es adorateur de Satan ? »
Andrea me provoque, je sais bien qu’il n’en croit pas un traître mot.
« - Ben toi alors ! Bien sûr que non ! Des siècles de culture monothéiste nous font voir les personnages nus et cornus comme très dangereux. Conditionnés par nos préjugés, nous y voyons de noirs démons néfastes.
Pourtant il y a bien longtemps on les percevait comme des êtres de la nature, utiles, libres et fascinants. Ils étaient tantôt bons tantôt mauvais. Un peu comme nous finalement… Pourquoi ne pas les fréquenter, nous n’y perdrions ni notre âme ni notre culture ? »
Comment peux-tu dessiner des choses pareilles?
Le jardin clos est grand et bien protégé. Contre un mur il y a une stèle à tête de faune. Deux garçons nus lui font une offrande.
« - Comment peux-tu dessiner des choses pareilles ? Tu es adorateur de Satan ? »
Andrea me provoque, je sais bien qu’il n’en croit pas un traître mot.
« - Ben toi alors ! Bien sûr que non ! Des siècles de culture monothéiste nous font voir les personnages nus et cornus comme très dangereux. Conditionnés par nos préjugés, nous y voyons de noirs démons néfastes.
Pourtant il y a bien longtemps on les percevait comme des êtres de la nature, utiles, libres et fascinants. Ils étaient tantôt bons tantôt mauvais. Un peu comme nous finalement… Pourquoi ne pas les fréquenter, nous n’y perdrions ni notre âme ni notre culture ? »
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